Théorem est un univers fantastique contemporain développé autour d’un jeu de rôle, entièrement téléchargeable, et d’un roman, publié au rythme d’un chapitre toutes les deux semaines.

II) La réalité :

Au centre de la vie de votre personnage se trouvent les points de réalité. Ce sont eux qui font de lui un être hors du commun car ils représentent sa faculté à agir sur le monde qui l‘entoure. Le maximum de ses points sera nommé « points d’existence » car il qualifie la force de l’Existence de votre personnage : la puissance de sa légende.

Ainsi un gain de points d’existence permettra d’augmenter le maximum de points de réalité, alors qu’un gain de points de réalité permettra juste de récupérer jusqu’à la limite de ses points d’existence.

Les points d’existences varient à la fin de chaque partie selon les actions du personnage, mais aussi de son environnement.

Les points de réalité, eux, peuvent être récupéré selon certains procédés ou sont de toutes manières automatiquement remis à leur maximum au début de chaque partie, sauf cas exceptionnel.

Note :

Les enfants de l’Agartha sont un cas particulier, en effet ils n’ont pas de points d’existence, uniquement des points de réalité. Ils commencent donc chaque partie avec les points qui leur reste de la partie précédente plus leur total Divinité + Mythe.

De plus, comme ils n’ont que des points de réalité, ils ne peuvent se permettre de tous les dépenser, car arrivé à 0, ils disparaissent contrairement aux Existants qui, eux, peuvent dépenser tous leurs points de réalité et ne perdre qu’un dé de Ka.

A) comment récupérer des points de réalité

Pour récupérer vos points de réalité dans une partie, c’est à la fois très simple et très compliqué. En effet, il suffit simplement d’exister. Et plus votre personnage existera, plus il pourra récupérer de points.

Vous en conviendrez, le concept est simple, voir évident, mais c’est sa mise en œuvre qui peut paraître plus obscure, qu’est-ce qui fait qu’un personnage existe ??

Et bien, d’un point de vue purement philosophique, ce qui fait que l’on existe : ce sont les autres.

En effet, s’il n’y a personne pour vous parler, vous entendre, vous voir, vous toucher, existez-vous vraiment ?? On pourrait débattre des heures du sujet, mais cela n’avancerait à rien, dans Théorem c’est un fait : si les autres ne considèrent pas que vous existez, vous n’existez pas !

Ainsi, pour récupérer des points de réalité, il suffit d’interagir suffisamment avec autrui pour qu’il considère que vous existez. Il est donc beaucoup plus facile pour un Existant de récupérer des points de réalité que pour un enfant de l’Agartha.

Mise en pratique :

Chaque jour, les personnages récupèrent 1 point de réalité par niveau d’Harmonie qu’ils possèdent avec quelqu’un. Cela inclut donc les proches (les autres personnages du groupe de joueurs, la famille (parents, frères, sœurs, femmes, maris, enfants), un ami ou un ennemi intimes), mais également les personnes sur qui votre personnage a eu un impact. À ce total s’additionnent encore des avantages sociaux tels que : chef d’un groupe, contacts, influences, membre d’un groupe, renommé, compagnon animal ou même des désavantages comme : débiteur, ennemi ou mouton noir, le personnage récupèrera chaque jour 1 point de réalité par niveau de cet avantage/handicaps. C’est au maître de Ka de tenir à jour son tableau d’harmonie pour pouvoir distribuer les points de réalité.

Attention :

Pour lier une harmonie avec un inconnu dans la vie duquel on est intervenu, celui-ci doit connaître le vrai nom (celui sous lequel il est connu) du personnage et savoir à quoi il ressemble, sinon ses actes peuvent facilement être attribué à un autre qui récupèrera alors les points de réalité à sa place.

Nous laissons libre cours à l’imagination des joueurs et du maître Ka quant aux actions qui rapporteront des points. Toutefois, il est à noter aussi que la situation sociale du personnage, si elle est justifiée peut également rapporter des points.

Exemple : être un PDG à la tête d’une société d’une cinquantaine de personnes peut rapporter 10 points par jour, tandis qu’être un clochard ne rapportera rien du tout.

Attention : l’important n’est pas le statut social, mais le rapport à l’autre. En effet, ce n’est pas parce qu’on est tout en haut de la pyramide sociale qu’on récupérera plus de points de réalité que ceux en dessous, à trop s’élever, on perd souvent le contact avec autrui et un peu de sa réalité.

Les points de réalité sont gagnés après chaque phase de sommeil réparateur. Votre personnage récupère ces points lorsqu’il se connecte à la conscience collective et cela nécessite du calme et du repos. Il ne peut donc le faire que par sommeil ou méditation.(Dans ce cas, il faut comme pour un rituel faire un tirage par heure de méditation, la réussite qualifiant le nombre de point récupéré, dans la limite de ce qu’aurait pu obtenir le personnage)

Après une nuit de sommeil, le maître de Ka donne à ses joueurs le nombre de point récupéré en fonction du tableau d’Harmonie qu’il tient à jour. Les joueurs n’ont pas à connaître le mode exact d’attribution des points.

Note :

Une bonne nuit de sommeil représente 8h, seuls les personnages possédant l’avantage physique Insomniaque peuvent récupérer leurs points de réalité en moins longtemps.

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B) Comment gagner des points d’existence :

Maintenant que vous savez comment regagner des points de réalité, il doit déjà vous venir à l’idée comment gagner des points d’existences.

Le principe est le même, mais en un peu plus étendu. À chaque partie, vous pourrez gagner 1 point d’existence par niveau d’Harmonie que vous aurez tissée, que ce soit amour ou haine. La réciproque est également vraie, pour chaque Harmonie perdue, vous perdez des points d’existence.

Exemple :

- Vous tuez les parents de quelqu’un devant ses yeux, et vous lui dites votre nom avant de partir.

- Vous mettez votre propre vie en jeu pour sauver celle de quelqu’un (attention, ce type de gain n’est pas cumulable. Si vous sauvez les passagers d’un bus d’une mort certaine, vous n’aurez pas 1 point par passager, tous n’auront pas la même reconnaissance pour vous.)

- Quelqu’un tombe follement amoureux de vous.

Ce ne sont là que quelques exemples évidents, vous trouverez bien d’autres situations, la seule règle à respecter étant que : on gagne un point d’Existence par niveau d’Harmonie gagné.

Note :

Puisque c’est l’essence même de leur pouvoir, les Vecteurs donnent le double de point d’Existence qu’une personne normale.

c) Comment utiliser vos points :

Les points de réalité :

Ils représentent l’emprise que vous avez sur la réalité, ils peuvent ainsi vous permettre de vous jouer d’elle. C’est-à-dire que vous dépensez un peu de votre propre réalité pour faire mentir la réalité ambiante, et accomplir un acte complètement impossible.

Ainsi, le lancer de sorts ou l’utilisation de pouvoir nécessite l’investissement de points de réalité. Toutes utilisations d’un pouvoir irréel nécessitent de dépenser 1 point de réalité pour fonctionner (en plus du coût que ce pouvoir pourrait avoir).

Outre l’utilisation de pouvoir, la dépense de points de réalité vous permet d’utiliser vos arcanes, cela pour le prix de 5 points de réalité.

Vous pouvez aussi dépenser des points de réalité pour accomplir des Exploits. Ainsi, vous pouvez rajouter 1 point à votre total par points de réalité dépensés pour accomplir une action extraordinaire (dans la limite de votre score de Divinité).

Il vous faut par contre dépenser automatiquement 1 point de réalité lorsque vous accomplissez une action extraordinaire (mettre KO un champion de boxe poids lourd lorsqu’on est une fillette de 10 ans, par exemple..) sans avoir investit de point de réalité.

En plus de vos propres points, vous pouvez également, pour toutes ces actions, puiser l’énergie dans un objet particulier. Il vous faudra alors réussir un tirage de Divinité+Occultisme, et dépenser 1 point de réalité.

Si le tirage est une réussite, vous pourrez puiser jusqu’au score que vous avez obtenu de point de réalité pour votre action

Vous ne pouvez par contre le faire qu’une fois par round.

Note : L’énergie puisée dans un objet ne se régénère pas, à force d’utilisation de ce genre, l’objet se vide donc totalement. Peu d’objets recèlent une véritable puissance, mais cette ressource insoupçonnée peut parfois s’avérer salvatrice.

Capacité de stockage des objets

Les points d’existence :

Il y a peu d’utilisation pour les points d’existence du fait de leur nature essentielle au personnage. Parmi celle-ci l’on comptera surtout : l’amélioration d’une compétence spéciale, l’amélioration des pouvoirs, la modification des avantages ou handicap.

- Compétence :

Pour améliorer une compétence spéciale, il vous suffit de payer le niveau à atteindre en points d’existence. Vous ne pouvez le faire qu’une fois entre chaque partie.

- Pouvoirs :

Pour améliorer un pouvoir, il vous faudra payer la caractéristique à atteindre x 3 en point d’existence. Vous ne pouvez modifier un pouvoir que d’une caractéristique à la fois.

Dans le cas d’une limitation, il vous faudra racheter chaque niveau de la limitation en point d’existence. Vous ne pouvez modifier une limitation que d’un niveau à la fois.

Si c’est justifié (à l’appréciation du maître Ka), le joueur peut également dépenser des points d’existence pour acheter un autre pouvoir.

Il faudra payer le coût du pouvoir en points d’existence pour le posséder, le double si ce pouvoir n’a pas de lien direct avec les pouvoirs que le personnage possède déjà.

- Les avantages ou handicaps :

Entre les parties, et si c’est justifié par l’évolution du personnage, vous pouvez prendre des avantages ou perdre des handicaps. Dans les deux cas, il vous faudra payer le coût multiplié par 3 en points d’existence.

d) Les Vecteurs :

Les Vecteurs sont les enfants de notre époque. Ils sont né du dix-septième siècle avec l’apparition du raisonnement et du désormais célèbre « Cogito ergo sum »(je pense donc je suis) de Descartes. Toutefois, ils ne sont alors apparus que sporadiquement: à peine un individu pour un million d’habitants. Celui-ci, ne pouvant concevoir l’ampleur de son pouvoir, passant souvent pour un simple désaxé. Avec le temps, la société a muté et aujourd’hui on compte presque un Vecteur pour dix mille habitants. Une partie de ces Vecteurs, consumée par son pouvoir, passe pour folle aux yeux de la société et erre dans des instituts psychiatriques sordides. Une autre utilise inconsciemment son pouvoir pour améliorer son quotidien, tandis qu’une dernière a mis son don au service de la bataille en cours. Les Vecteurs ont le pouvoir de nier ou au contraire de sublimer la réalité. Ils sont presque l’égal des dieux, un pouvoir puissant, souvent trop puissant même. Comment croire à la réalité du monde qui nous entoure lorsqu’on peut le plier à sa volonté. Comment croire alors en sa propre réalité. Une question qui hante la majorité des vecteurs. Les plus résistants, ceux qui ne hantent pas les couloirs des asiles, ont trouvé une parade : l’Ancre, un objet dont le Vecteur ne peut se séparer, un objet qui contient toute la réserve de point de réalité du Vecteur. Un objet d’une puissance incomparable qui suscite nombre de convoitises, tout comme leurs propriétaires. Cet objet est totalement insensible au pouvoir des Vecteurs, il est pour eux la preuve de la réalité du monde qui les entoure. Perdre cet objet est un véritable drame personnel pour le Vecteur qui voit son angoisse revenir avec force. Il perd entièrement sa réserve de point de réalité, et ne peut la remplir tant qu’il n’a pas retrouvé son objet.

Excepté cette faiblesse, les Vecteurs sont les soldats d’élite de l’Ordinaire. Ils ont été forgés par lui, tout comme les agents de l’Inconnu, afin d’en finir avec l’Abysse et l’Agartha. En tant qu’ennemi naturel, les Vecteurs sont donc très mal ressentis par les Agarthas. Infligez un malus proportionnel au niveau de leur compétence Vecteur à tous tirages sociaux avec les Agarthas.